22 mars 2006
Extension du domaine de la pute
Quand j’avais dix-neuf ans, j’arborais fièrement un tee-shirt acheté à prix d’or chez Vivienne Westwood et Malcolm McLaren. Y étaient dessinés deux cowboys entrain de comparer la taille de leurs bittes. En dessous du dessin était écrit : "everybody is a prostitute".
Cela fait maintenant plus de vingt ans que je n’ai pas eu dix-neuf ans, et cette phrase me revient à l’esprit.
Vendre son corps, son savoir-faire, son esprit, ses facultés mentales, finalement quelles différences ? N’existe-t-on pas de plus en plus par ce qu’on peut vendre et acheter ? Se vendre et s’acheter. On en vient même à inventer des (vilains) mots pour (re)définir tout cela.
Et plus question de se racheter, alors.
Ne rien faire. La solution réside-t’elle là ?
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