Équilibre
Trouver l’équilibre entre le plaisir et le dégoût, entre l’humain et l’animal. Accepter l’animal qui est en moi pour le dépasser dans l’humain. Vivre son corps et son esprit n’est finalement pas aisé, mais devient aussi une aventure merveilleuse plusieurs fois par jour. Le foie gras à la compote de pruneaux de ce midi en est un exemple, même si le choix du restaurant m’a fait monter les larmes aux yeux : la dernière fois que j’y étais allé, j’étais en compagnie d’une princesse. Les larmes attestent-elles d’un désaccord entre le corps et l’esprit ? Ou uniquement d’un passé enfui et dont on déplore la douceur évanouie ?
Les violences que j’ai pu faire vivre à mes proches (et que je me suis imposées) devront un jour devenir de mauvais souvenirs, j’y travaille activement. Cet apprentissage est un bonheur. S’expliquer qu’on n’a pas besoin de soi-même, car on l’est déjà.
Je suis peut-être enfin en train de devenir ce que je suis.