Pérégrinations musicales et alcoolisées, loin de l'art

Une fois de plus, je me retrouve à la Flèche d'Or, cette fois pour y écouter une chanteuse que je ne connais ni des lèvres ni des dents. Le demoiselle a une jolie voix, dotée d'une tessiture qui fait penser à Kate Bush, et un pas très joli béret moutarde sur la tête. Comme son manager et elle-même sont tout excités à l'idée d'aller boire dans le "trendy Parisssss", nous nous traînons au Pershing Hall. J'aime beaucoup les hôtels de luxe, il m'arrive même de faire un détour pour aller boire un verre au Raphaël ou au Lancaster, mais j'aurais pu vivre sans connaître le Pershing Hall et sa déco pompeuse. Je finis par trouver une bonne raison de m'éclipser, les laissant tous deux à leurs rêves de conquête du monde, ou tout au moins du show-bizness.
Quand je rentre, je fais réchauffer du pot-au-feu. Ça fait un bout de temps que la marmite est au frigo, et ça reste un délice.

Comme il est doux d'être loin de ceux qui se prennent pour des artistes.
Encore un peu de vin.